Décidément, ceux qui se cachent, bien calés dans leurs fauteuils, derrière les troubles qui ont déclenché le soi-disant printemps arabe, semblent être à court d’idée et en panne d’imagination.
En effet, quelle idée de vouloir reprendre le même scénario qui a déstabilisé une bonne partie du monde arabe, avec ses snipers, ses influenceurs sur les réseaux sociaux, ses mercenaires étrangers, et de vouloir le refaire en intégralité en Algérie. Ils ont négligé, au moins, deux éléments de premier ordre :
D’abord leur scénario est devenu archi connu, bien que des pseudo-révolutionnaires continuent à se mentir et à mentir aux autres en prétendant avoir conduit une révolution spontanée contre la tyrannie et tout le reste…
Ensuite, on ne badine pas avec l’armée algérienne, de même que sa police et sa gendarmerie, qui sont constituées de vrais patriotiques et où les traitres n’ont pas leur place.
Et les comploteurs de l’ombre viennent d’en avoir la preuve à leurs dépends. Les forces de l’ordre algériennes ont, en effet, annoncé l’arrestation de dizaines d’individus, des algériens, mais aussi, des étrangers, qui disposaient de beaucoup d’armes et de munitions, ainsi que de comprimés hallucinogènes, et qui nourrissaient l’espoir d’embraser le pays, en s’attaquant aux jeunes protestataires, en les canardant comme ce fut le cas ailleurs, et en repérant les jeunes les plus virulents, pour les utiliser pour attiser les esprits.
Parmi les individus arrêtés, il y a des algériens, dont certains qui se croyaient oubliés, comme les islamistes, qui ont déterré leurs armes des années noires. Et il y avait, aussi, des étrangers, munis d’armes et de matériel d’écoute et d’espionnage.
Un beau coup de filet à l’actif des vaillantes forces de l’ordre algériennes, et une preuve en plus, si jamais besoin est, pour expliquer aux plus sceptiques, ce qui s’est, réellement, passé en 2011.