En 2017, les femmes représentaient plus d’un tiers des demandeurs d’asile en France, soit plus de 25 000 personnes. Venues souvent d’Afrique de l’Ouest, elles fuient la pauvreté, un mariage forcé ou d’autres formes de persécutions. Dans leur pays d’origine, sur leur trajet migratoire ou à leur arrivée en France, elles sont particulièrement exposées aux violences, sexuelles ou physiques. Quand elles sont enceintes, leur suivi de grossesse est souvent discontinu et de moindre qualité, avec des risques pour elles et leur enfant à naître. Quel accès aux soins pour ces femmes, pour la plupart isolées et en situation de précarité sociale ? Quelle prise en charge psychologique pour ces femmes qui souffrent souvent de troubles psycho-traumatiques multiples, alors que la santé mentale est souvent reléguée au second plan ?
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