Les étudiants et travailleurs subsahariens en Tunisie ont manifesté dans la journée du samedi 04 à l’avenue Bourghiba dans le cadre des traitements auxquels ils font face sur le territoire Tunisien.
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Cette marche à laquelle ont participé les différentes associations mères subsahariennes en Tunisie dont l’AESAT, l’ALDA, et autres, nous montre que malgré les lois votées à l’ARP et adoptées par le gouvernements Tunisiens, les subsahariens ne sont pas traités à leur juste valeur.
Au cours de l’année 2018, de nombreuses entreprises Tunisiennes se sont installées dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, Bassem Loukil, président de Tunisia Africa Business Council (TABC) « articles Africa Manager ». Le président de TABC a précisé que 57 entreprises locales se sont implantées en Côte d’Ivoire et 15 au Sénégal. Il a encore rappelé que le continent africain représente un marché à fort potentiel et que le volume des exportations tunisiennes vers les pays subsahariens a enregistré une évolution de 47% en 2018.
La restrictions des droits des subsahariens Tunisie
Objectifs de la manifestation
- suppression des pénalités
- Facilité à l’obtention des cartes de séjours
- L’application des articles 23, 26, 29, 32, 38, 108
- Le droit universel de l’être humain
- La révision des lois de 1968 et de 2004 qui empêchent les migrants de travailler légalement sur le territoire Tunisien
- Égalité des droits entre Tunisiens et Migrants
- Fermeture du centre de Ouardia « centre de détention des migrants »
« Vous n’avez pas de papiers, vous êtes en situation irréguliers mais aujourd’hui vous vous êtes déplace pour que votre voix soit entendu, on vous voit dans les restaurants, dans les chantiers mais vos droits ne sont pas respectés, ne vous cachez plus car vous n’êtes pas des criminels » dit Touré Blamassi président de l’ALDA pendant son allocution.
