Le chargé de communication auprès du Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux, Romdhane Ben Amor a affirmé que 4077 migrants clandestins tunisiens ont rejoint les côtes italiennes seulement en juillet 2020. « Jamais le FTDES n’avait enregistré ces chiffres depuis 2011 » a-t-il ajouté, sur les ondes de Mosaïque FM.
Tunisiens sur les côtes italiennes, « Les unités sécuritaires ont réussi à déjouer 245 opérations d’immigration clandestine et à arrêter 2918 migrants clandestins pendant le mois de juillet 2020″, a-t-il expliqué.
La visite de Kais Saied à Sfax
Après s’être rendu à Sfax lors d’une visite inattendue où il a pris connaissance des conditions de travail de la garde maritime et sa capacité à faire face au phénomène de l’émigration irrégulière, le président de la République Kais Saied s’est rendu, hier, dimanche 2 août, à Mahdia.
Lors de cette visite, Kais Saied a pris connaissance des points noirs qui demeurent difficiles à contrôler tout en saluant « les gros efforts déployés par les unités de la garde maritime pour mettre un terme au phénomène de l’émigration irrégulière ».
« La Tunisie a besoin de nombreux équipements, que plusieurs pays se sont dits disposés à les lui fournir », a souligné le chef de l’Etat, appelant à « la nécessité de coopérer pour éradiquer ce fléau ».
Dans une interview accordée au journal “Corriere Della Sera”, le ministre italien des Affaires étrangères luigi Di Maio, a annoncé qu’il entamera prochainement une visite en Tunisie sur fond de l’explosion du phénomène de la migration clandestine à partir de la Tunisie.
Le président de la République, Kais Saied, avait reçu, lundi 27 juillet, au Palais de Carthage, la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese.
Le chef de l’Etat a, à cette occasion, mis l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts de la communauté internationale afin d’identifier une nouvelle approche pour faire face à la migration irrégulière. « Il s’agit d’une responsabilité collective », a-t-il souligné, estimant que les solutions sécuritaires ne sont pas suffisantes pour traiter ce phénomène.