L’Algérie a réagi à la décision du Maroc de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël, en échange de la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental occupé.
« L’Algérie est visée (…) Quand ont dit aux citoyens qu’il y a des opérations à l’étranger visant la stabilité du pays, voici les preuves, quand on voit que nous sommes entourés de dangers et de guerres. Il y a une volonté de ramener l’entité israélienne et sioniste à nos frontières », a déclaré le Premier ministre Abdelaziz Djerad, ce samedi 12 décembre, au cours d’une rencontre sur les évènements du 11 décembre 1960.
M. Djerad fait allusion à l’établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël qui a été annoncée jeudi par le président américain Donald Trump.
Enchaînant, le premier ministre a appelé les Algériens à s’unir pour trouver la meilleure voie pour sortir de la crise qui touche le pays. « Il faut qu’on règle nos problèmes internes entre nous et que nous soyons solidaires pour trouver la meilleure voie pour sortir de cette crise », a-t-il dit.
La décision de Rabat de reprendre ses relations avec Tel-Aviv survient dans un contexte de tensions régionales, avec la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario suite à l’attaque marocaine contre des manifestants sahraouis dans la zone tampon de Guerguerat, la guerre en Libye et au Mali.
