En 2022, le Qatar organisera la première Coupe du monde de football de son histoire. Les travailleurs immigrés ayant construit les stades ne la verront pas.
La prochaine Coupe du monde de football se jouera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022. Dans un pays novice en la matière, de nouvelles infrastructures ont du être construites. Six nouveaux stades ont ainsi vu le jour, et deux autres ont été rénovés. Pour cela, le Qatar a notamment fait appel à des travailleurs immigrés dont plusieurs dizaines (37 selon les sources gouvernementales) ont trouvé la mort. Pour les autres, le pays organisateur aurait pris une décision.
Selon le Dailymail, les ouvriers et travailleurs en question auraient été prévenus qu’ils devraient avoir quitté le pays au mois d’août prochain. Alertée par la situation, Amnesty International a pris la parole par le biais de May Romanos, spécialiste du droit des migrants dans la région du Golfe : « Nous sommes inquiets par les rapports suggérant que de nombreux travailleurs immigrés ont reçu l’ordre de quitter le pays avant le début de la Coupe du monde 2022. »
De son côté, le média anglais a tenté de joindre le gouvernement qatari sur la question, mais a indiqué qu’il n’avait pas obtenu de réponse.
Rappelons que Amnesty internationale dans un rapport publié en juin 2020 avait soulevé le fait que les travailleurs migrants sur le chantier d’un stade de la Coupe du monde de la FIFA n’avaient pas été payés pendant des mois. Après l’exploitation, place au vomissement.