La société STL, propriété d’Adama Bictogo et CITRANS, dirigée par Zoumana Bakayoko, rencontrent des difficultés financières en Côte d’Ivoire, selon Jeune Afrique.
En 2020, STL avait du mal à honorer ses dettes et en 2023, sur les 45 milliards de francs CFA prévus pour l’investissement, la compagnie n’a pu en mobiliser que 21 milliards. De même, CITRANS a dû se contenter de 14,5 milliards de francs CFA, empruntés auprès de la Banque atlantique de Côte d’Ivoire (BACI) alors qu’elle espérait en investir 50 milliards. Les deux hommes d’affaires espèrent obtenir plus de 20 milliards de francs CFA du gouvernement ivoirien pour redynamiser leurs entreprises. L’État ivoirien obtiendrait 35 % du capital de chacune d’elles s’il les soutenait.
Deux sociétés de transport lagunaire en Côte d’Ivoire (STL et CITRANS), la Société de transport lagunaire (STL) appartenant à Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale, et CITRANS (Compagnie ivoirienne de transport lagunaire) appartenant à Zoumana Bakayoko, rencontrent actuellement des difficultés financières. Selon des informations obtenues par Jeune Afrique, leur situation financière est préoccupante.
En 2020, la STL avait du mal à honorer ses dettes liées à la livraison de bateaux. Bien que 45 milliards de francs CFA aient été prévus pour l’investissement, la compagnie n’a pu mobiliser que 21 milliards de francs CFA. De même, CITRANS, qui avait espéré investir 50 milliards de francs CFA, n’a obtenu que 14,5 milliards de francs CFA.
Les deux entreprises espèrent obtenir plus de 20 milliards de francs CFA du gouvernement ivoirien pour dynamiser leurs activités. En échange, l’État obtiendrait 35% du capital de chacune d’elles. Cette demande est actuellement examinée par le gouvernement.
Il est important de noter que le gouvernement ivoirien doit également soutenir d’autres jeunes entrepreneurs pour promouvoir la croissance économique et encourager l’emploi des jeunes. Le développement du secteur privé est un pilier important de la stratégie de développement du pays, et le gouvernement ivoirien a mis en place divers programmes pour aider les jeunes entrepreneurs à créer des entreprises et à accéder au financement. Il est donc crucial de trouver un équilibre entre le soutien aux entreprises établies et l’encouragement des jeunes entrepreneurs.
La Côte d’Ivoire est en train de devenir l’un des pays les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest en matière de croissance économique, et cela est dû en grande partie à son secteur privé en pleine croissance. Le pays s’est engagé à encourager l’investissement étranger et à créer un environnement favorable aux entreprises. Cependant, pour assurer une croissance économique durable, il est essentiel de soutenir à la fois les entreprises établies et les jeunes entrepreneurs.
Dans cet esprit, le gouvernement ivoirien a lancé plusieurs programmes pour aider les jeunes entrepreneurs à créer des entreprises et à accéder au financement. Par exemple, la Banque africaine de développement (BAD) a lancé un programme appelé « Empowering Novel Agri-Business-Led Employment » (ENABLE Youth) pour soutenir les jeunes entrepreneurs agricoles. Le programme offre un financement, une formation et un mentorat pour aider les jeunes à créer et à gérer des entreprises agricoles.
Lors de son intervention dans l’émission Le Grand Talk de la chaine LIFE TV, le ministre amadou Touré a rassuré qu’un fond de 1.000.000.000 de FCFA a été mobilisé pour soutenir les jeunes entrepreneurs ivoiriens.
En fin de compte, le succès économique de la Côte d’Ivoire dépendra de la capacité de son gouvernement à trouver un équilibre entre le soutien aux entreprises établies et l’encouragement des jeunes entrepreneurs. La Côte d’Ivoire a une occasion unique de devenir un leader économique en Afrique de l’Ouest, mais cela nécessitera des efforts continus pour renforcer le secteur privé et soutenir les jeunes entrepreneurs.