Dans une déclaration à Diwan fm, Faouzi Masmoudi, porte-parole du tribunal de première instance de Sfax 1, a indiqué que parmi les étrangers arrêtés pour séjour illégal se trouvaient également des Tunisiens.
Ces Tunisiens sont des propriétaires de maisons ou des employeurs qui hébergent des travailleurs étrangers en violation de la loi sur la résidence en Tunisie, qui exige que toute personne informant les autorités de la sécurité de l’hébergement d’étrangers, même gratuitement.
Masmoudi a précisé que les Tunisiens accusés d’héberger des étrangers sans en informer les autorités risquent une peine de prison ne dépassant pas 15 jours, ainsi qu’une amende, tandis que les étrangers en situation irrégulière peuvent être condamnés à une peine allant jusqu’à 6 mois de prison.
Dans une réunion du Conseil supérieur de la sécurité nationale, le président de la République Kais Saied a mis en garde contre « un plan criminel » visant à modifier la composition démographique de la Tunisie, en accueillant des ressortissants d’Afrique subsaharien en situation irrégulière.
Selon lui, certaines parties ont reçu d’importantes sommes d’argent après 2011 pour installer ces migrants en Tunisie. Il a ordonné aux parties concernées, notamment les diplomates, les militaires et les autorités de sécurité, d’appliquer la loi sur l’immigration irrégulière et de mettre fin rapidement à ce phénomène.
Rappelons que depuis quelques jours, plusieurs ressortissants d’Afrique subsaharienne son confrontés à une série d’arrestation arbitraires envers les ressortissants d’Afrique subsaharienne.