La Tunisie a été le théâtre d’événements malheureux ces derniers temps, ciblant les migrants subsahariens et permettant à certains citoyens de se comporter en policiers. Cependant, cette attitude est problématique car cela peut causer des dégâts considérables.
Dans un message publié sur Facebook, une citoyenne tunisienne noire raconte sa triste expérience avec un chauffeur de taxi. Elle a été surprise lorsque le chauffeur de taxi a demandé à voir son passeport lorsqu’elle a pris place dans le taxi. Elle a répondu qu’elle était Tunisienne, mais le chauffeur a insisté et a dit : « Ah bon, tu es des nôtres ». Elle a répliqué en disant « non, je suis des leurs » et a fini par descendre du taxi.
Cette campagne raciste et xénophobe a pris une ampleur telle que les personnes de couleur sont confrontées aux regards méfiants et hostiles de certains Tunisiens. Ces derniers ont apparemment attendu l’occasion de révéler leur racisme latent qui était enfoui au plus profond de leur être.
Cette situation est préoccupante et souligne la nécessité pour les autorités tunisiennes de prendre des mesures pour lutter contre le racisme et la discrimination. Le respect des droits de l’homme doit être garanti pour toutes les personnes vivant en Tunisie, quelle que soit leur origine ethnique ou leur statut migratoire.
Il est également important que les organisations de la société civile et les citoyens s’engagent à lutter contre le racisme et la discrimination en Tunisie. La tolérance et le respect mutuel sont les piliers de la cohésion sociale et doivent être promus à tous les niveaux de la société.
Il est crucial de rappeler que les migrants subsahariens sont des êtres humains qui méritent d’être traités avec dignité et respect. Ils apportent une contribution importante à la société tunisienne, notamment en termes de diversité culturelle et de dynamisme économique. Il est temps pour les Tunisiens de faire preuve de solidarité et d’ouverture envers les migrants subsahariens et de promouvoir une société inclusive et respectueuse de tous.