La diffusion de France 24 a été coupée au Burkina Faso après qu’elle ait diffusé une interview du chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Le gouvernement burkinabé a accusé France 24 d’offrir un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine, ce que la chaîne française a nié.
Reporters sans frontières (RSF) a appelé le gouvernement à revenir sur sa décision, soulignant que la crise sécuritaire ne doit pas être un prétexte pour museler les médias et empêcher les journalistes de couvrir l’actualité en toute responsabilité et indépendance.
RFI et France 24 sont également suspendues au Mali, gouverné par une junte militaire, depuis un an. La France et le Burkina Faso ont des relations tendues depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré.