Des diplomates du Mali et de la Tunisie se sont réunis à Bamako pour discuter des récentes scènes de violence physique, d’expulsion de bâtiments et d’expropriation de biens dont ont été victimes des ressortissants maliens en Tunisie.
Le président tunisien, Kais Saied, a appelé à des « mesures urgentes » pour lutter contre l’immigration clandestine de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, affirmant que leur présence en Tunisie était source de « violence et de crimes ». Cependant, plusieurs ONG et des témoins ont fait état d’une recrudescence d’agressions contre des migrants africains, qui se sentent « livrés à la vindicte populaire ».
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Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Mali a exprimé des « vives préoccupations » concernant la situation des migrants d’origine subsaharienne en général et de ses compatriotes en Tunisie en particulier, rappelant que la protection et la sécurité des Maliens vivant en Tunisie étaient de la responsabilité des autorités tunisiennes.
L’Ambassade du Mali en Tunisie a invité ses ressortissants à la vigilance et demandé à ceux qui le souhaitent de s’inscrire pour un retour volontaire.
Le chargé d’affaires tunisien a souligné les « efforts d’apaisement » entrepris par les autorités tunisiennes et a insisté sur la nécessité de travailler ensemble pour une migration régulière. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont également eu un entretien téléphonique sur le même sujet.
Le chef de la diplomatie tunisienne a déclaré que son pays prônait l’apaisement, mais a exclu de présenter des excuses pour le discours prononcé par le président tunisien.
