Trois médecins guinéens ont été reconnus coupables de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner et d’avortement, ainsi que de viol pour deux d’entre eux, dans l’affaire de la mort de M’Mah Sylla, une jeune femme décédée en 2021 en Tunisie après avoir été violée dans une clinique privée à Conakry.
Un quatrième médecin a été reconnu coupable de mise en danger d’autrui. Les accusations d’administration de substances nocives ont été abandonnées. Les peines vont de 1 an de détention à 20 ans d’emprisonnement, ce dernier pour le médecin en fuite, Célestin Millimouno. Cette affaire a suscité une grande émotion en Guinée et sur les réseaux sociaux, avec des pétitions en ligne pour demander justice pour M’Mah Sylla.