Des combats violents se poursuivent pour la deuxième journée consécutive à Khartoum et qui ont couté la vie à plus de 56 civils, opposant les camps de deux généraux au pouvoir depuis le putsch de 2021.
Les affrontements ont fait selon des médecins 56 morts parmi les civils et 600 blessés. La communauté internationale, qui n’a pas réussi à convaincre les généraux de signer un plan de sortie de crise, appelle au cessez-le-feu. La Ligue arabe se réunit en urgence pour discuter de la situation.
Les divisions opposent le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée, et le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des Forces de soutien rapide. Les combats ont dégénéré en violences samedi matin, dans les rues de Khartoum et des colonnes de fumée s’élèvent depuis le centre-ville. Les témoins ont rapporté des combats à l’arme lourde dans la banlieue nord de la capitale et dans le sud de Khartoum.
Les FSR ont annoncé avoir pris l’aéroport, mais l’armée a démenti. Les deux parties ont également revendiqué la prise de la télévision d’État. Hemedti, à la tête des FSR, a multiplié les interviews aux chaînes de télévisions du Golfe, réclamant le départ de son rival, le général Burhane, qui n’a pas encore été vu.
Les deux hommes ont répondu au téléphone lorsque le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé pour réclamer un arrêt immédiat de la violence. La guerre ouverte entre les généraux est également médiatique.