Le mois sacré de Ramadan est l’occasion de rassembler les communautés en Tunisie, qu’elles soient tunisiennes ou subsahariennes. Des iftars collectifs sont organisés pour promouvoir la cohésion sociale et célébrer la fraternité.
Vers une société dépourvue de préjugés raciaux
Le 13 avril 2023, la TABC a organisé un iftar collectif entre Tunisiens et Subsahariens. Cette soirée, qui s’est déroulée en présence de M. Mounir ben Rjiba, Secrétaire d’état auprès du ministre des affaires étrangères, a été une occasion de partage, de fraternité et de convivialité entre les deux communautés. Des représentants du gouvernement et de diverses institutions tunisiennes, ainsi que des ambassadeurs et consuls africains accrédités en Tunisie, étaient également présents. Des hommes et femmes d’affaires africains installés en Tunisie et des représentants des bureaux et des associations d’étudiants subsahariens ont également participé à cet événement.
De plus, un deuxième iftar multiculturel (iftars collectifs) a été organisé par OIM Tunisie, en collaboration avec le Ministère de la jeunesse et des sports et l’Association MADA pour la citoyenneté et le développement, à la maison des jeunes Houmt Souk à Djerba. Cet événement avait pour objectif de promouvoir la cohésion sociale et de célébrer la fraternité entre les communautés. Il a rassemblé des jeunes tunisiens et subsahariens, ainsi que des représentants du gouvernement et de la société civile.
Une communauté face à de nombreux défis
Malgré ces initiatives positives comme les iftars collectifs, les migrants subsahariens en Tunisie font face à de nombreux défis. ls sont souvent victimes de discrimination et de violence, ce qui a conduit à une augmentation de la tension entre les communautés. De plus, cette dernière période a été mouvementée par une serie d’arrestation envers la communauté subsaharienne en Tunisie.
Le gouvernement tunisien a pris des mesures pour améliorer la situation des migrants subsahariens en Tunisie, notamment en adoptant une nouvelle loi sur la migration en 2021. Cette loi vise à protéger les droits des migrants et à faciliter leur intégration dans la société tunisienne. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour garantir que les migrants subsahariens en Tunisie bénéficient d’un traitement équitable et de l’accès aux services de base.