En Ouganda, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations industrielles, Charles Okello Engola, a été tragiquement assassiné par son garde du corps ce mardi 2 mai à Kampala. Pour l’instant, les raisons de cet acte restent inexpliquées. Le garde du corps s’est suicidé après avoir commis le meurtre. Charles Okello Engola, ancien colonel de l’armée à la retraite, a été attaqué à son domicile par le soldat chargé de sa protection.
Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le ministre, le garde du corps a pris la fuite en tirant en l’air, puis s’est finalement suicidé avec son arme. Aucune autre victime n’a été signalée suite à cet incident. Avant de diriger le ministère du Travail, Charles Okello Engola avait occupé le poste de ministre de la Défense pendant plusieurs années.
Âgé de 64 ans, cet ancien haut gradé de l’armée ougandaise et homme politique avait également été député. La présidente du parlement ougandais, Anita Among, a confirmé la nouvelle de son décès. « Ce matin, j’ai appris la triste nouvelle que M. Engola a été abattu par son garde du corps, qui s’est ensuite suicidé. Que son âme repose en paix. C’était le plan de Dieu. Nous ne pouvons rien changer », a-t-elle déclaré, selon des propos rapportés par la BBC.
Ce drame survient alors que l’Ouganda est en pleine controverse autour d’une loi récemment votée contre l’homosexualité. La loi, qui a suscité de vives réactions au niveau international, a été adoptée par le parlement ougandais malgré les critiques des défenseurs des droits de l’homme et des gouvernements étrangers. Il n’est pas encore clair si cette situation politique tendue a joué un rôle dans l’assassinat du ministre, mais elle ajoute certainement une dimension supplémentaire à la tragédie.
