Le chef du parti Pastef, Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a une fois de plus critiqué les accusations portées à son encontre lors d’une conférence de presse. Actuellement confronté à deux procès en appel pour diffamation et agression sexuelle, il appelle à la désobéissance civile à l’encontre du système judiciaire et refuse tout dialogue avec le président Macky Sall.
Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et candidat à la présidence en 2024, fait face à des problèmes juridiques. Accusé de diffamation dans un procès en appel prévu pour le 8 mai et d’agression sexuelle le 16 mai, il a de nouveau contesté ces allégations lors d’une conférence de presse lundi dernier.
Il prétend également avoir été victime d’une tentative d’assassinat le 16 mars, alors qu’il se rendait au tribunal. Après avoir fait analyser des échantillons de sang à l’étranger, il affirme détenir des preuves de cette tentative.
Face à ces allégations, Ousmane Sonko appelle à la désobéissance civile contre le système judiciaire sénégalais et rejette toute discussion avec le président Macky Sall. Il estime que la justice le persécute et qu’il n’a plus l’obligation de la respecter. Il a déclaré : « La justice nous a fait trop de mal. Nous avons décidé de lancer une campagne de désobéissance civile contre cette justice. Parce que lorsque la justice est injuste, nous n’avons plus l’obligation de la respecter, et encore moins de jouer selon ses règles. »
L’opposition sénégalaise est divisée face à cette situation. Khalifa Sall, un des leaders de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi, et le PDS de l’ancien président Abdoulaye Wade ont exprimé leur désir de participer au dialogue politique. Cependant, Ousmane Sonko reste déterminé à affronter les accusations portées contre lui et à mener sa campagne de désobéissance civile contre le système judiciaire sénégalais.