L’affaire de plagiat opposant Roseline Layo et Affou Kéïta pourrait enfin trouver une résolution. Après la réaction de l’arrangeur de Roseline, c’est au tour de Diabo, président de la Commission musicale du BURIDA, de prendre position.
Diabo Steck s’exprime sur le conflit entre Roseline Layo et Affou Kéïta : « La première personne à déclarer une chanson, même issue du patrimoine culturel, est l’auteur-compositeur. »
La polémique entre Roseline Layo et Affou Kéïta continue de susciter l’intérêt des médias et des réseaux sociaux. Accusée d’avoir plagié la mélodie de la chanson « Coucou » de la chanteuse Mandingue, Roseline Layo est restée silencieuse jusqu’à présent.
Bien qu’elle ait essayé de régler le différend en appelant sa « grande sœur » auparavant, les fans de l’artiste Zouglou continuent de soutenir leur idole.
Même Tam Sir, l’arrangeur du titre « Môgô Fariman« , a exprimé son point de vue dans les médias sur cette affaire qui nuit une fois de plus à la musique ivoirienne.
Le Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) n’était jusqu’à présent pas intervenu, mais cela a changé grâce à la voix de Diabo Steck, musicien et président de la Commission musicale du BURIDA.
L’ancien batteur d’Ernesto Djédjé a précisé que des mesures sont prévues concernant les affaires de plagiat au sein du BURIDA.
En tant que président de la Commission musicale de la Maison des Artistes de Côte d’Ivoire, il a pris position.
« Le BURIDA est bien équipé pour trancher cette affaire. Je suis le président de la Commission musicale qui écoute les chansons afin de mieux déterminer les droits des différents auteurs. La loi et les dispositions du BURIDA ont tout prévu. La première personne à déclarer une chanson, même issue du patrimoine culturel, est l’auteur-compositeur. »
Dans cette déclaration, plusieurs ayants droit sont bénéficiaires, dont l’arrangeur. Si un autre artiste reprend la chanson dans son intégralité, avec les paroles, la mélodie et l’orchestration, les droits sont répartis entre les ayants droit.
Si seules les paroles sont reprises, l’auteur-compositeur reçoit ses droits. Si seule l’orchestration est utilisée, sans les paroles et la mélodie, l’arrangeur obtient ses droits », explique-t-il.
Diabo Steck, dans cette déclaration, soutient Affou Kéïta, mettant ainsi fin au débat sur la toile.