Ce putsch militaire du général Tchiani est vivement condamné par les partenaires occidentaux du Niger. Samedi, la France a annoncé « suspendre, avec effet immédiat, toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger ».
Selon nos informations, l’aide publique au développement française pour le Niger s’élevait en 2022 à 120 millions d’euros. Pour le compte de l’année 2023, le montant devrait connaître une légère augmentation, mais depuis le putsch du 26 juillet, il ne sera pas octroyé au Niger. Selon le communiqué du Quai d’Orsay, la France « demande le retour sans délai à l’ordre constitutionnel nigérien, autour du Président Mohamed Bazoum, élu par les Nigériens ».
